Ce projet qui sera mis en œuvre avec l’appui de l’Union européenne, pendant une durée de 3 ans, a pour objectif principal, de promouvoir la protection des professionnels des médias et des défenseurs des droits de l’homme dans le pays.
« Le classement du Togo en matière de liberté d’expression et de la presse est en dents de scie. Le cadre juridique est actuellement favorable à la liberté d’expression, mais souvent, il y a un faussé entre ce qui est prévu par les textes et ce qui se fait dans la réalité. Nous espérons qu’à la fin de ce projet, on verra une évolution de la situation, en ce qui concerne les journalistes eux-mêmes, parlant du respect des règles d’éthique et de déontologie et aussi de l’amélioration de l’environnement du travail. L’idée, c’est de faire de telle sorte qu’il y ait une cohérence entre ce que nous avons dans les textes et ce qui s’exerce sur le terrain en termes de liberté », a déclaré à l’issue de la cérémonie de lancement, Fabrice Pétchézi, président de l’OTM.
Concrètement, il s’agira pendant la mise en œuvre de ce projet, d’organiser des ateliers de renforcement de capacités des professionnels des médias et des défenseurs des droits de l’Homme, de plaider pour l’amélioration du cadre juridique en termes de promotion de la liberté d’expression et des médias et de soutenir financièrement les projets professionnels des différentes entités du domaine.
« Bref, ce projet est l’une des réponses pour l’approfondissement de la liberté d’expression et des médias au Togo. Le pays a déjà fait des efforts, en ce sens, mais il faut travailler pour obtenir d’autres avancées », a laissé entendre, pour sa part, le Directeur Général de l’IPAO, en la personne d’Abdoulaye NDIAYE.
Le lancement officiel du projet, a été suivi par l’ouverture officielle du nouveau siège de l’OTM, situé, désormais, dans le canton d’Aflao Gakli au quartier Djidjolé (banlieue centre-ouest de Lomé).